« Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent hauts »

A l’image « des peupliers » et du nom du terrain, le FC Bavois n’a cessé de grimper dans la hiérarchie du football Suisse pour arriver à atteindre le niveau de la 3ème division de notre pays au milieu des clubs tels que Nyon ou Yverdon. Cette croissance provient d’un travail de longue haleine orchestré par des fidèles du club, des familles du village et des joueurs venus d’ailleurs qui ont découvert un club familial et peu commun.  

Les racines ont été plantées en 1941 année de la création du club par une troupe de copains du village. Ces racines ont commencé par être arrosées par cette bande d’amis et des familles du village et des noms qui reviennent sans cesse, les Viquerat, les Oulevay, les Salzmann ou encore les Gaudard. Des familles toujours présentes actuellement au bord ou sur les terrains dans les différentes équipes du FC Bavois.

Les premières pousses commencent à germer dans les années 60 avec les belles années du club en 2ème ligue avec un entraineur aussi passionné que fou,  Michel Hartmann. S’il avait été Argentin, son surnom aurait peut-être été le même que Marcelo Bielsa, EL LOCO, LE FOU. La passion que dégageait Monsieur Hartmann et les théories qu’il récitait n’a fait qu’ accroître ce  bel arbre du FCB. Car le FC Bavois c’est aussi ça. Durant toute son histoire, il y avait les fidèles et les locaux mais le club a également su excellemment bien s’entouré par les personnes venues de l’extérieur que ce soit au niveau des joueurs, des entraineurs ou bien encore des nouveaux spectateurs. Toutes ces personnes ont permis d’amener de l’eau sur ces belles racines et ont permis au club de devenir ce qu’il est devenu.

Dans les années 80, il y a des modifications au niveau des installations, car c’est aussi ça le club du FC Bavois en constante progression au niveau des infrastructures avec les travaux du samedi par des bénévoles, membres du comité ou joueurs. Un déménagement de l’autre côté des voies et la construction de la buvette et d’un second terrain.

Une famille présidentielle va également s’installer durablement dans ce club en tant que chef « Horticulteur » en charge de faire croître continuellement ce bel arbre. 26 ans de présidence pour Jean-Pierre Viquerat, son fils Jean-Michel Viquerat entame sa 30ème année à la tête de ce club et la suite ? Michael Viquerat son fils ? Une histoire d’avenir mais également une belle histoire de transmission familiale comme il y en a tant au FC Bavois. Comment pourrait-il en être autrement.

Comme il a été très bien entretenu depuis le début de sa plantation, l’arbre du FC Bavois va croître de plus en plus et va connaître son apogée dans les années 2000 et lors de ce 21ème siècle. Entretenu par les fidèles, mais également pas des entraineurs qui auront tour à tour arrosé cet arbre, on pense à Mile Urosevic, René Zingg ou encore Bekim Uka. Des entraineurs et joueurs qui ont directement été bien adopté par l’entourage du club et ses fidèles qui de leur manière ont permis à rendre notre arbre encore plus beau. Que dire de cette magnifique montée en 2006 (2ème ligue inter), que dire de cette dernière décennie qui a vu notre club monter encore de 2 échelons supplémentaires (2009 et 2013 -1ère ligue) – (2016 – « Promotion League »). Parfois, l’arbre ne fleurit pas aussi vite que ce qu’on l’on souhaite et il y a des périodes sèches et difficiles, nous pensons bien sûr à cette terrible journée du 22 mai 2010 et cette relégation face au voisin du FC Baulmes (1ère ligue > 2ème ligue inter). Les périodes difficiles font partie intégrante de la vie d’un club et au lieu de mourir, cet arbre a utilisé cette période sèche pour préparer au mieux son terrain. Désormais en « Promotion League », le FC Bavois s’est fait une place dans le football Suisse et est désormais le plus grand des petits dans notre région. Notre arbre peut compter sur une base très saine pour se maintenir très haut dans le ciel du football Suisse et Vaudois.

Entourés de ses fidèles, entre familles du village, membres du comité et autres bénévoles – son entraineur, (et ses entraineurs car nous oublions pas les autres équipes du FC qui amènent tous leurs arrosoirs afin de faire croître cet bel arbre du FC Bavois), les joueurs du club, et ce petit groupe d’entrepreneurs monté par le président afin de pouvoir maintenir l’arbre en haut, je ne me fais aucun doute « l’arbre est entre de très bonnes mains ».